Loue qui rit, Loue qui pleure.

Publié le par chiroman

 Par chiroman le mardi, juillet 24 2007

Depuis pas mal de temps, je voulais découvrir le parcours de Chenecey Buillon... Et c'est Eric qui m'a permis de découvrir ce parcours.

A 8h, retrouvaille sur le pont, avant de partir sur le parcours amont. Après avoir descendu le petit chemin de terre, nous arrivons au bord de l'eau. Un seul mot : magnifique; On rencontre ici des profils bien différents : bancs de tufs, courants au milieu d'herbiers, grand plat avec de jolis abris sur les bordures...

A peine arrivé, sur le plat que je vois déjà une belle zébrée arriver du large, mais la bougresse est encore trop loin pour la tenter. Un peu au dessus, une jolie nous gratifie d'un beau gobage.

Histoire de prendre confiance, Eric plie un peu de carbone avec un beau chevesne.

Nous recroiserons quelques zébrées, mais sans succès, jusqu'à ce que l'on tombe sur « la maigrichonne »; C'est une zébrée d'une bonne quarantaine de centimètre, mais vraiment pas épaisse. D'habitude, ce genre de poissons est « peu regardant », mais l'un comme l'autre, nous n'arriverons pas à l'interresser... Eric, me dit : attendons un peu, elle va peut être revenir; Et quelques minutes, plus tard, je vois Eric bander sa canne, et faire un petit coup d'arbalète à ras la bordure. La truite continue de descendre, et arriver sur la nymphe, et la prendre! Ferrage... Mais la garce n'est pas au bout!!!

Nous reverrons bien quelques fishs, mais toujours sans succès... 12h30, le casse croute, puis direction l'aval; Ce parcours, empeste la totoche, voir le pneu... Ici la rivière est large, profonde, et assez lente. Première trouée dans la végétation, et Eric, en voit une remonter la rivière, avant de disparaitre. Par la suite, nous ne verrons pas grand, chose, jusqu'à ce qu'au loin, j'aperçois, des ronds : Tiens regarde Eric, y a des barbeaux qui « roulent » en surface. Oulà, méfiance, allons voir cela de près.

Et en fait de barbeaux, 3 truites sont attablées sur 40m2. Eric, attaque donc en sèche; Nous sommes en surplomb de la rivière avec pas mal de végétation aux abords, et après quelques passages, s'accroche dans la végétation rivulaire... Essaie, pendant que je refait ma pointe. Le poisson est peu profond, et j'opte pour une petite nymphe non plombée. La zébrée est à une petite dizaine de mètre, et le premier posée n'est pas top... Le second nettement mieux. Elle monte sur la nymphe, s'arrête, je décide de ferrer, et elle est au bout! Elle me revient direct dessuspour se coincer dans des herbes; Heureusement, que ce n'était pas une totoche, car, j'ai laissé la canne à Eric, et « je suis parti à l'aventure», pour essayer d'aller l a chercher... Ca y est je l'ai. Ma première sur ce parcours mythique.

Dans la foulée, Eric en fait « claquer » une en sèche, grâce à une mouche de glampion... Et même cinéma, pour aller la chercher au milieu des orties!

Le temps commence à être menaçant, et l'on se dirige sur le plat du bas, où, s'il y a des gobages, ce sera là... Arrive sur le spot, on prend quelques instants pour observer; En effet, il y a quelques gobages, mais un en particulier m'attire; C'est juste sur la remontée de pente, et le gobage est franc! Je décide d'arrivée par l'aval, par les courants, pour ne pas faire de vagues. Je rentre dans l'eau, et le gobage se reproduit à une vingtaine de mètres de moi. Je monte sur le tuf et m'approche doucement, mais après un quart d'heure d'attente, je dois me résoudre... Elle n'est plus là! Et franchement, je ne sais pas ce qui c'est passé...

De son côté Eric, un peu plus haut, et de l'eau à ras le wad, réussi à faire 2 thymallus.

Mais là, fin de la scéance, car ce sont des trombes d'eau qui nous tombent sur le museau!!! On rentre donc au pas de course aux voiture, mais c'est trop tard, on est déjà trempé. Et pour finir « en beauté », il pleut tellement, et il y a une telle buée dans la voiture, que je ne vois pas où je recule, et j'echoue dans une cloture; Du coup, pare-choc arrière à changer...

Malgré cette étourderie, j'ai passé une super journée sur ce magnifique parcours, grâce à l'ami Eric!

Mardi, direction Ornans, où je dois emmener mon pote Hervé qui n'a jamais pêché la Loue... Première inquiétude comment va t on trouver la rivière, après ces grosses pluies? Bon, cela devrait être bon, c'est pas clean-clean, mais c'est pas trop teinter. Par contre, il y a encore des averses, et surtout il y a ce maudit vent... Ce dernier nous aura mené la vie dure toute la journée.

Pour faire court, ce n'a pas été du tout brillant. Le matin rien de rien, si ce n'est que j'arrive à décoller du fond, une belle estimée à 5 livres, au miroir : Elle se ballade peinard sur la bordure, petit posé arbalète 2m en amont, elle est dans 1m d'eau, arrivée à 50cm d'elle, petite animation, et là elle monte sur la nymphe, colle son museau contre,dérive avec sur une trentaine de centimètre, avant de l'ignorer, argh!!! Cela aurait pu être fun en 10... Pour ce qui est de l'aprem, l'ami Hervé décrochera 2 ombres, et moi, je louperai au ferrage pas moins de 5 truites; Autant dire que j'ai été vraiment très mauvais!!!

Une journée qui ne restera pas dans les annales, avec des conditions vraiment pas faciles. Il faudra vraiment que je ramène l'ami Hervé, avec de bonnes conditions : eaux basses et claires, et surtout soleil et sans vent!

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